Invités
2025
ANDRÉ BONZEL

ANDRÉ BONZEL
André, c’est un hyperchou qui adule l’amateurisme ! Lui, il connaît d’expérience les défis qui accompagnent le « faire du film ». « C’est hyper dur, même », qu’il nous dit ! Déjà à l’époque de Pas de C4 pour Daniel Daniel avec les copains, en 1987, c’était chaud ! Et cinq ans plus tard, PAF, ils outrepassent presto les sommets de la gloire en même le temps que les normes du recevable avec C’est Arrivé Près de Chez Vous (ou Pif les merdias !) ; un projet noir et blanc de fin d’études étendu, en 16mm, parce que qu’on fait avec ce qu’on a, littéralement. Par la suite, André se fait discret : il cadre, il chef-ope, il technique sur le terrain, mais surtout, il persévère. Et lorsqu’il aime, c’est avec Fureur. Dans son docu-autobio, il assemble avec minutie tout un foutraque de fragments de films de famille amateurs (amour d’un jour, amour de toujours) de lui et des autres et re-scotche ainsi son parcoursde vie. C’est pas beau ?!
EMMANUEL ROSSI

EMMANUEL ROSSI
Manu Rossi, aka Mister Cinécollector depuis 40 ans ! T’étais même pas né que c’était déjà un Dieu parmi les bibeloteurs fada qui te trouvent tout et n’importe quoi, même les films les plus paumés. Son inventaire, en gros ça donne ça : bobines 35mm [check], 16mm [check], VHS, [check], affiches cinéma [check]... le tout dans un HANGAR (c’est pour vous faire saisir les dimensions de la chose). Il a même un stand au marché aux puces de Saint-Ouen, le bougre ! Indiana Jones à la recherche des peloches perdues, c’est le film de sa vie, guidée en tout temps par une passion insatiable et une conation irascible qui l’invitent sans cesse aux découvertes authentiques. Un amoureux du film et du filigrane qui stocke, qui prête (à la cinémathèque française, aux festivals, et même à nous ! Mazette !) et qui projette, aussi ; bref, un pro parmi les pros sans qui bien des films ne seraient plus.
BOB COLAERS

BOB COLAERS
Bob, il nous vient du pays des fricadelles et des BDs. Mais son kiff, c’est les films ! Il se promène d’abord pénard à droite à gauche sur l’autoroute du cinoche avant de te réaliser Cirque, un court-métrage zarbi. Mais son premier long-rejeton, Trizombie, il a tout pour surprendre, mais vu qu’il est flamand, c’est quand même rigolo. Mais c’est brutal quand même. Mais c’est quand même marrant. Pis c’est un sensible, Bob. Il se moque pas du handicap, passk’il sait bienque c’est un problème pas marrant. Du coup, il milite à sa façon en embarquant une équipe marginalisée dans un projet qui prouve que eux aussi ils peuvent aimer le métal et dézinguer du zombie. Ils persévèrent et ils se débrouillent : du coup, Bob le pédagogue en fait des super-hero-like de la post-apocalypse. Bob yeah !
2024
Director Lee Shu Mak

Director Lee Shu Mak
- Livré de l'Empire du Milieu (c'est la Chine en fait) - Longtemps connu en tant que «The Chinese Director» par nos programmateurs, il était co-producteur d’Onimanji (programmation Plan 9 de l’année dernière pour ceux qui suivent). Il a produit moultes choses jamais ramenées jusqu’à chez nous mais là on a réussi à vous choper Jyukinshi, son premier film en tant que réalisateur, avec en plus Nishimura qui fait les effets dessus. On rajoute à ça que c’est son premier festival, qu'il vient avec son scénariste et on a toutes les raisons de leur réserver un accueil bestial !
Jack Sargeant

Jack Sargeant
- livré du pays des kangourous (l’Australie en fait) - Écrivain spécialiste du cinéma culte, underground, indépendant ainsi que des sous cultures, le vrai crime et les trucs chelous qui se passent dans la vraie vie, il est de ceux qui font vibrer la corde sensible de tout ce qu’on adule ici. Véritable bibliothèque vivante, passeur de mémoire cinématographique, on lui a donné les clefs de la programmation du cycle 35mm. Il mérite d’être classé au Patrimoine de l’Humanité.
Julien Lahmi

Julien Lahmi
- livré de France - Cinéaste PunkPop, sachant faire chanter les monstres, il est directeur du Mashup Film Festival. Aspirant IA artiste au cv impressionnant jalonné de prix et de reconnaissances à l’international, il a commencé à faire des films en 2001, c’est un gros poisson qu’on vous a attrapé là ! IL nous fait l’honneur de sa présence et de ses lumières pour vous faire découvrir l’art subtil et fantastique du Mashup (le langage cinématographique le plus révolutionnaire depuis la Nouvelle Vague selon Jean-Luc Godard).
François Marache

François Marache
- livré du plat pays (la Belgique en fait) - Directeur du festival Court Mais Trash à Bruxelles (19éme édition tout de même!). C’est un pur produit de la culture underground, un fin limier des pépites cinématographiques inconnues. Comme son festival a le même nom que notre soirée du jeudi, il était le candidat parfait pour être membre du jury, et il a dit oui! Il revendique le bon cheap, le politiquement engagé, l’arrière garde et le décalé. Il serait même un susciteur de vocations genre: «Faites tous des films! Didjou!!»
2023
Carine Bach

Carine Bach
Après avoir travaillé pendant des années dans le monde de l’édition de films, Carine Bach est aujourd’hui cofondatrice de la société d’édition Extralucid, qui a pour ambition de rendre accessibles des films de genre méconnus. Ce désir de défendre des œuvres obscures lui vient peut-être de ses parents, fondateurs de la société d’édition Bachfilms, et va jusqu’à son engagement à faire elle-même la promotion des films qu’elle édite sur sa chaîne Youtube. Chez elle, on défend le cinéma qu’on aime de génération en génération.
Yoshihiro Nishimura

Yoshihiro Nishimura
Yoshihiro Nishimura est une légende vivante de la création d’effets spéciaux et le réalisateur de films d’horreur under- ground cultes. Autodidacte de génie, il crée en 2001 les effets visuels du mythique Suicide Club de Sono Sion, et son style à base de geysers de sang et de make-ups gore ultra inventifs marquera le renouveau du cinéma d’horreur japonais. En 2008, il réalise le cultissime Tokyo Gore Police (au programme) et poursuivra une carrière pleine de films foutraques, fauchés mais bourrés d’idées, réalisés hors des clous de l’industrie japonaise traditionnelle. Cette année, il débarque à 2300 Plan 9 avec les trois acteurs principaux de son dernier film Onimanji (également au programme en première mondiale !), très enthousiaste à l’idée de transmettre son savoir-faire en matière de maquillage SFX lors d’une masterclass qui s’an- nonce passionnante. Et pour couronner le tout, il exposera ses tableaux à la librairie/galerie Impressions !
Lydia Frost

Lydia Frost
Lydia Frost est une artiste multiforme, touche-à-tout pas- sionnée qui interroge notre rapport au monde à travers une pléthore d’œuvres pluridisciplinaires : du dessin à l’aquarelle, de l’encre à la résine, en passant par la performance ou encore l’écriture de scénario de bande dessinée, elle explore et entremêle les techniques pour aborder des sujets tels que les modes de représentation de la femme et du féminin ou le dialogue entre l’individu et le collectif. Elle travaille également pour le Black Movie et divers festivals de cinéma aux acronymes chantants (le GIFF, le FIFDH, le NIFFF).
2022
Sarah Onave

Sarah Onave
Co-responsable de la programmation du Maudit Festival à Grenoble, Sarah Onave se passionne pour le cinéma des marges et de l’étrange depuis le choc de sa rencontre avec Le Cabinet du docteur Caligari de Robert Wiene. D’abord assistante de la déléguée générale de l’ex-Festival des Maudits Films avec lequel elle a découvert le cinéma bis, elle a fait par la suite ses premières armes en collaborant à la programmation de courts métrages en festivals. En 2019, elle a co-fondé l’association Terreur Nocturne et le Maudit Festival dans le sillage du Festival des Maudits Films. Diplômée en droit et en cinéma, elle enseigne également à Grenoble et Lyon.
Victor Teta

Victor Teta
Houhouteur professionnel (se dit de celui qui aime huer), écumeur de festivals et accessoirement programmateur de films, Victor Teta officie à Black Movie (Genève) depuis plus de 10 ans. En parallèle, il pervertit notre belle jeunesse en proposant aux enfants des ateliers d’initiation au cinéma d’animation. Dès le berceau et grâce à la complicité d’un vidéo-clubber sans scrupule, il se gave sans relâche d’oeuvres extrêmes et malséantes, ce qui le conduit tout naturellement vers Les Étranges Nuits du Cinéma en avril 2022.
Rock Brenner

Rock Brenner
Originaire de la ville alsacienne trop mignonne de Haguenau, Rock Brenner se réfugiait déjà dans le visionnage et l’écriture de films au cours de sa scolarité chaotique. En 2010, il entrait à l’Université de Strasbourg pour y étudier les Arts du spectacles, qu’il devait quitter un an et demi plus tard pour réaliser ses propres projet. Pris de passion très tôt pour les films réalisés avec les moyens du bord, mais aux idées fortes et décomplexées, il en a lui-même réalisé plusieurs : un long et trois courts-métrages fauchés, pleins d’humour noir, aux thématiques récurrentes comme la solitude ou la perversité des liens sociaux. Il travaille également en tant que programmateur pour la plateforme SVOD Outbuster et est le directeur artistique du Festival du Film de l’Est à Strasbourg.
2019
Stève Geiser

Stève Geiser
Stève Geiser, enfant des années 80, a été nourri aux Evil Dead, Freddy (pas Mercury… encore que) et autres saucissonnages bon enfant. Après un parcours professionnel aussi chaotique qu’un cadavre après le passage des vautours, il a fi ni par intégrer le groupe média régional de BNJ pour devenir un des fondateurs de la radio GRRIF en 2012. Radio qui, depuis ses débuts, collabore avec les Étranges Nuits du Cinéma. Il y aura été l’animateur de plusieurs émissions, dont, actuellement, le chef cuistot du « Big Kahuna », émission de restauration rapide. Il est gros et il a une barbe. Il fait aussi du jeu de rôle. Et son petit frère s’appelle Jean-Luc. Mais si, tu sais, LE Jean-Luc…
RKSS

RKSS
Anouk Whissell accompagnée de François Simard et de Yoann-Karl Whissell, formant le triforce RKSS (Roadkill Superstar) ont co-scénarisé et co-réalisé un peu plus d’une vingtaine de courts-métrages sur la scène internationale. En 2015, le trio réalise son premier long-métrage, TURBO KID, première mondiale à Sundance, qui lance le début d’une tournée en festivals et de nombreux prix. Trois ans après, le trio réalise son deuxième long-métrage SUMMER OF ’84 qui sera projeté lors du 20e anniversaire des Étranges Nuits du Cinéma.
Jason Trost

Jason Trost
Jason Trost, habillé de son célèbre cache-œil, nous vient toutdroit des États-Unis. Baigné depuis son plus jeune âge dans le monde du cinéma, il fi t ses débuts dans le domaine des effets spéciaux au côté de son père. Par la suite, Jason Trost a développé un intérêt particulier pour les méandres du septième art. Aujourd’hui, il joue, écrit, dirige et met en scène des fi lms, dont des longs-métrages, tels que le célèbre All Superheroes Must Die, How to Save Us, FP2 : Beats of Rage et The FP projeté l’année passée aux Étranges Nuits du Cinéma.
2018
Ana Servo

Ana Servo
Sorcière féministe, praticienne chaote dilettante, performeuse de cave, à caractère vaguement obsessionnel, elle rédige quelques fanzines et fait du bruit - cris, batterie et synthétiseurs - seule (Mona Servo) ou en groupe (La Chasse, Cimetière, etc.) depuis pas mal d’années. Elle aime les chats NOIRS, Coil, et les films bizarres, ceux qui font peur, ceux avec du sexe, du sang, du cuir ou l’inverse, les films contemplatifs, longs et chiants - ce qui l’amène, avec une poignée d’amiEs à fonder le MUFF (Marseille Underground Film & Music Festival) en 2015. Teinté de punk gothique, de pornographie mystique, entre autres éléments de bon ou mauvais goût, son univers est difficilement balisable car en constant mouvement, mais toujours empreint de curiosité pour ce qui ne ressemble à rien. Ana Servo mange, dort, sort et travaille peu à Marseille (France).
Craig Anderson

Craig Anderson
Notre deuxième jury pour cette édition est directement lié au premier puisque Craig Anderson est le réalisateur du film sur lequel est basé le documentaire de Gary Doust. Du coup, lui aussi nous vient de cette grande île du Pacifique qu’on appelle l’Australie. Craig Anderson, en plus d’être réalisateur, est également comédien pour des comédies australiennes telles que « Double The Fist », « Black Comedy » ou « Elegant Gentleman’s Guide To Knife Fighting ». Il a reçu deux Oscars Australiens en tant que réalisateur. Au début de sa carrière, Craig Anderson a enseigné l’anthropologie ainsi que la performance à l’université de Sydney ouest et a commencé un doctorat intitulé « Une analyse épistémologique de l’université sur la comédie ».
Gary Doust

Gary Doust
Le premier jury de cette édition 2018 nous provient tout droit du pays des koalas et des kangourous. Oui, c’est bien de l’Australie dont on parle ici ! Gary Doust est un producteur et réalisateur de documentaires australiens. Alors bon, oui, on ne reçoit pas la télé australienne par ici, mais vous pourriez faire un effort pour connaître ses films et séries tels que « NEXT STOP HOLLYWOOD », « BLUE ZOO » ou encore « EMBEDDED WITH SHEIK HILALY » racontant l’histoire d’un amoureux du bacon nommé Dave, tentant de vivre sa nouvelle conversion à l’Islam avec le Shaykh Hilaly ! Bon, vu qu’on est gentils, on vous a programmé « HORROR MOVIE : A LOW BUDGET NIGHTMARE » suivant un réalisateur de film d’horreur à petit budget. Au moins vous pourrez dire que vous en avez vu un ! Documentaire noté 6ème au top 10 des meilleures séries australiennes par le journal The Guardian. On notera également qu’il a réalisé de nombreux courts-métrages documentaires (oui apparemment, ça existe) titrés tels « GREAT WHITE HUNTERS » ou « MURBAH SWAMP BEER » parlant d’un camion de bière !
2017
Adrien Michel

Adrien Michel
Au début de sa carrière, Adrien Michel préfére les images fixes à celles qui bougent. C’est donc tout naturellement qu’il se lance à Strasbourg comme photographe d’architecture et de portraits (parce qu’en même temps, à Strasbourg, c’est bien connu, il n’y a que des bâtiments et des gens qui aiment bien qu’on les prenne en photo). Vraisemblablement en manque de mouvements, il décide par la suite de rejoindre l’équipe de la société de production Synovie (et non pas Cenovis), en tant que directeur de la photographie et producteur. Petite structure permettant de promouvoir les créations de ses fondateurs, cette dernière a bien grandi au fil des ans et produit aujourd’hui les films des autres, en gardant la curiosité de sa prime jeunesse et en promouvant différents média, le maître mot étant de filmer, produire et imaginer de nouveaux concepts. C’est donc avec Synovie qu’Adrien Michel vient nous présenter le film « E Elsassiches Axt-Massaker », hors compétition des Courts-Mais-Trash, portant lourdement les casquettes de coproducteur et de responsable de la photographie.
Vincent Forclaz

Vincent Forclaz
Pour toutes personnes ayant déjà participé au moins une fois à la nuit des Courts-mais- Trash, l’association Arkaös ne se présente plus. Ah ? Il y a des nouveaux ? Bon alors je reprends pour les deux du fond… Arkaös a été fondé par des passionnés du cinéma (dont Vincent) en 2002 et a pour but l’aide et la valorisation de la création vidéo pour tous. En plus d’organiser un festival annuel de courts-métrages appelé « Le Jour Le Plus Court » (dont il en fut l’organisateur jusqu’en 2014), Arkaös est à l’origine du mini-festival mensuel de mini-courts : « Le Grand Concours du Mini-Court », qui a enfanté l’enfant atrophié que vous connaissez désormais sous le nom de Concours des Mini-Courts GRRIF. En plus d’aimer le Fendant et les Subaru, comme tout bon Valaisan qui se respecte, Vincent s’est également illustré à la réalisation d’une trentaine de courts-métrages (primés chez nous, au NIFFF, ainsi qu’à la RTS) et en tant que VJ au sein du collectif « David-Vincent ». Et comme ce garçon a beaucoup trop de temps libre et qu’il n’aime pas vraiment ses enfants, il est aussi réalisateur chez Canal 9 depuis plus de 10 ans.
Guillaume Louradour

Guillaume Louradour
Guillaume Louradour est un jeune homme aux multiples talents. Initié au Cinéma durant ses années comme projectionniste, il décida très tôt que son destin serait grand, mais qu’il n’avait pas à courir après comme un cheval sauvage. Il décide donc très sérieusement de parfaire ses connaissances en rejoignant les rangs des diplômés de la Femis (École nationale supérieure des métiers de l’image et du son) et plus rigolottement de cofonder par la suite le Festival International du Film Grolandais (Fifigrot pour les gens à la page) dérivé de l’émission bien connue que je n’ai pas besoin de vous présenter. Il en est aujourd’hui le Dieu vivant (a.k.a. le programmateur), et ce depuis 2012. Mais, parce qu’il faut arrêter de déconner de temps en temps, il programme aussi pour le Figuier Blanc et le Jean Gabin à Argenteuil.
2016
Tinam Bordage

Tinam Bordage
Écrivain autodidacte depuis son plus jeune âge et passionné par le 7ème art (dont les excellentes anthologies de Joséphine Ange Gardien), Tinam Bordage s’est rapidement intéressé au cinéma alliant ses passions pour la magie et les monstres de foire. S’ayant vu refuser une dédicace par son idôle, Mimi Mathy, il décide de se spécialiser dans un cinéma plus extrême qu’il présente sur la toile depuis près de 6 ans avec le site Sadique-Master. Parallèlement à cela, après un premier essai en version virtuelle, il organise en mars 2015 la première édition IRL du Sadique-Master Festival à Paris. Boudée par des artistes confirmés tels que Kev Adams ou Robert Pattinson, il persévère et entame en 2016 la seconde édition dont l’ampleur ne cesse de grandir, accueillant de nombreux réalisateurs venus des 4 coins du monde. Très actif dans le domaine de l’écriture (surtout sur facebook), il publie un recueil collectif intitulé «Métaphysique d’autolyse» et est actuellement en charge de la rédaction d’un livre théorique et anthologique sur le cinéma extrême à paraître chez Camion Noir pour 2016.
Nathan Ambrosioni

Nathan Ambrosioni
Atteint du syndrome de Benjamin Bouton, Nathan Ambrosioni se sert de son jeune physique afin d’attirer tous les regards sur ses réalisations. Profitant de cette pathologie génétique hors du commun, il essaiera de vous faire croire qu’il a réalisé son premier long métrage à 14 ans, une flopée de courts-métrages à 16 ans et qu’il est également en train de boucler sa prochaine réalisation à l’aune de ses 17 ans. Que nenni, nous aussi, avec d’autres festivals tels que Fantasia (Montréal), Frightfest (Londres) ou encore Morbido Fest (Mexico) nous sommes faits avoir. Sous couvert d’être un jeune prodige, ce monsieur d’un âge respectable a en fait cotôyé tous les grands réals de l’horreur d’où il dit puiser son inspiration !
Cyril Delachaux

Cyril Delachaux
Originaire malgré lui des rives du lac de Neuchâtel, Cyril Delachaux s’exile rapidement dans les contrées plus clémentes du Canton du Valais. Fort de ce nouveau goût pour la vie, il réalise une quinzaine de courts-métrages et de nombreux films commer- ciaux tout en s’intéressant à la composition musicale, ainsi qu’à l’art vidéo. Toujours très engagé dans ses démarches, mais pas très à l’aise avec les questions administratives (en même temps, il n’a pas à commander de chiottes chimiques, lui !), il décide en 2012 de se lancer tête baissée, sans producteur ni subvention, dans la création de son premier long métrage. Trois ans plus tard, le résultat est là. Sans être parfait, il s’agit du premier film de fiction entièrement conçu, réalisé, interprété et finalisé par une seule et même personne, sorte d’hommage aux control freaks.
2015
Gilles Esposito

Gilles Esposito
Journaliste très indépendant, Gilles Esposito a écrit dans des revues aussi différentes que Mad Movies, Sofa, La Lettre du cinéma ou l’édition française de Penthouse. Il a aussi participé à divers ouvrages comme le monumental Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques 16 et 35mm. Mais il a également fait l’acteur dans des films tels que Les Coquillettes de Sophie Letourneur, dont le générique le crédite comme « le fan de films d’horreur », et le court-métrage Un projet important de Louise Hervé & Chloé Maillet, remake expérimental de Total Recall où il joue un bien étrange scientifique.
Professeur Thibaut

Professeur Thibaut
Né en 1969, année érotique, il voit son premier film à l’âge de quatre ans, Blanche Neige et les sept nains, avec lequel il en- tretient depuis un rapport ambigu. Très tôt il se perd dans les salles obscures et les vidéo clubs dans lesquels il traque séries B et bizarreries. A la Cinémathèque de Toulouse, au début des années nonante, il participe à la création des Faubourgs du cinéma dédiés au cinéma Bis. Puis il prend part en 1999 à la conception du festival Extrême Cinéma où il co-programme depuis quinze ans un panel hétéroclite de films (sexploitation, séries Z, expérimental, blockbusters déviants,...).
Franck Lubet

Franck Lubet
Atteint d’une calvitie précoce l’empêchant d’arborer une coupe de cheveux ridicule afin de passer footballeur pro, pas assez membré pour une carrière dans le X, et pas assez drogué pour être rockstar, vu ses atouts, le Lubet, ou Lulu la nantaise comme on l’appelle dans certaines loges, a dû très tôt envisager une reconversion. Depuis une grosse dizaine d’années il organise le festival Extrême Cinéma avec son compère Professeur Thibaut. Il n’y a pas pire comme boulot. Et il ne s’en plaint pas non plus. Mais il ne désespère pas de se payer un jour des implants à la Nicolas Cage, un autre à la Désiré Bastareaud et mourir d’une overdose à 27 ans
Mickael Abbate

Mickael Abbate
Réalisateur indépendant et producteur exécutif, il a mis sa litière du côté de Nice depuis 2011. Depuis entre socca, pain bagnat, chaise bleue et 300 jours de soleil par an, il tente de faire vivre Nice by Night par le biais de projections ciné bis. Il a réali- sé en 2014 « Phantasmagoria » qu’il nous présente en première suisse.
Valentine Deluxe

Valentine Deluxe
Vous cherchez la recette des pieds Paquet ou une anecdote sur le prurit anal de Zaza Gabor? Valentine est là, flamboyante et mégalomane, croisement idéal entre Nadine de Rotschild et Lady Macbeth, pour répondre à vos doutes existentiels, vos angoisses fiscales et vos interrogations métaphysiques. Bonne fille et aimable cuisinière, Valentine Deluxe a fait ses gammes sur les planches belgo-liégeoises du légendaire « Mama Roma Show ». Sur la toile, elle trempe sa plume dans la cigüe pour animer « Mein Camp », un site dédié au cinéma kitsch et camp. Autoproclamée « Baronne », d’aucun murmure aussi qu’elle serait un homme …mais les gens sont si médisants !
2014
Lloyd Kaufman

Lloyd Kaufman
Est-il encore nécessaire de présenter le génial Lloyd Kaufman ? Habitué du 2300 Plan 9 où l’on vous a proposé ces purs produits de la Troma que sont Poultrygeist, Citizen Toxie et Sgt. Kabukiman, Lloyd Kaufman revient cette année et nous fait l’honneur de présenter en avant-première suisse Return to Nuke’em High.
Ryan Nicholson

Ryan Nicholson
Maître des maquillages, Ryan Nicholson est passé depuis quelques années à la réalisation de ses propres longs métrages. Déjà invité au 2300 Plan 9 avec des films poétiques parlant de l’amour de son prochain tels que Gutterballs ou Famine, il revient nous voir avec son nouveau chef-d’œuvre et une passionnante master classe autour de son travail sur les maquillages.
Trent Haaga

Trent Haaga
Merveilleux rejeton de la Troma où il participa entre autres à Citizen Toxie : Toxic Avenger iv, pour lequel il fut forcer de tourner des scènes habillé d’un bonnet de bébé et d’une couche pour adulte, Trent Haaga a rejoint depuis peu le monde de la réalisation de films indépendants avec Chop, qu’il viendra nous présenter lors du 15ème anniversaire des Etranges Nuits du Cinéma.
Fréderic Felder

Fréderic Felder
D’après sa biographie plus ou moins officielle, Frédéric Felder serait tombé dans la bande dessinée après une décevante carrière militaire et le vol d’un stock entier de grappa. Rédacteur du périodique Ferraille et scénariste à ses heures pour Villemolle 81, il viendra nous présenter son film lors du 2300 Plan 9 : Les Etranges Nuits du Cinéma.
François Gaillard

François Gaillard
Avec son regard si particulier et son sens inné de la mise en scène, François Gaillard aurait pu se prédestiner à une carrière de réalisateur de films pour adultes. Son choix fut cependant autre et, après avoir fait ses armes dans des courts-métrages, il réalisa Blackaria et Last Caress, superbes hommages au genre du Giallo et à ses maîtres comme Bava et Argento.
2013
Cédric Dupuis

Cédric Dupuis
Après être tombé sous le charme de La Mouche , Cédric Dupuis se trouve une passion : le cinéma. Autodidacte, il signe plusieurs courts-métrages amateurs entre 1999 et 2009 afi n de se faire une première main. C’est à cette période qu’il écrit et réalise une version test de son premier long-métrage Making oFF . C’est également à ce moment-là qu’il fait la connaissance d’Olivier Bureau avec qui l’aventure va pouvoir commencer. Actuellement, il continue de travailler ses différents projets avec Olivier.
Olivier Bureau

Olivier Bureau
Après sa prestation du Médecin Volant lors d’un spectacle de fi n d’année en 5e, Olivier se découvre une vocation pour le cinéma et le théâtre et désire devenir comédien. A partir de ce moment, il fera tout pour se professionnaliser dans l’art de l’acteur. Après deux ans d’université de théâtre, faisant une formation de directeur d’acteur, et une année au conservatoire régionale de Bordeaux, il crée sa société de production avec son associé Guillaume Baldy. Olivier monte à Paris avec la vraie fausse illusion de croire que tout se passe là-bas. Une fois arrivé au milieu d’un bain bouillonnant de quatre-vingt mille comédiens parisiens et après quelques cours d’acteur studio, des castings ratés, quelques cachets pour des émissions de caméra cachées et enfi n être devenu clown pour goûter d’anniversaire pour enfant, il rencontre Cédric Dupuis. Olivier était initialement pris comme comédien sur le fi lm Making oFF, mais ayant senti un certain potentiel dans le fi lm, il décida de produire ce long-métrage trash et comique. Aujourd’hui, Olivier est en préparation d’un autre projet de cinéma de genre et est importateurde film brésilien.
2012
Anasteak

Anasteak
Du haut de ses 21 ans, Anasteak est la benjamine des membres du jury. Originaire de Lausanne, c’est dès sa naissance que son talent exceptionnel est révélé, ses premiers cris n’ayant été autres que la pièce « Voi, che sapete che cosa é amor », tirée des Noces de Figaro de Mozart. A 4 ans, elle remporte le concours Frédéric-Chopin à Varsovie, mais se lasse rapidement du piano, instrument devenu selon elle trop « mainstream » chez les enfants de son âge. A 7 ans, elle réussit son baccalauréat avec la mention « summa cum laude », reçoit une bourse pour partir étudier la linguistique latine à l’Université de Yale, où elle étudiera également la médecine, le grec ancien et la physique. A 13 ans, après un doctorat en physique quantique, la jeune fille part au Burkina Faso en mission humanitaire. Après avoir installé l’eau-potable et l’électricité dans tout le pays, elle reçoit le prix Nobel de la Paix des mains mêmes du Dalaï Lama. Elle rencontre également Mère Teresa avec qui elle se lie d’une franche amitié. C’est à l’âge de 16 ans qu’elle remporte 6 oscars pour ses deux longs-métrages, Humble et La Simplicité, produits et co-réalisés par Emir Kusturica. A 19 ans, elle découvre la cure contre le H1N1, se voit offrir la place de vice-présidente chez Novartis (qu’elle refuse pour des questions morales) et reverse tous ses gains à Médecins Sans Frontières et à la Ludothèque de Lausanne. A 21 ans, après avoir gagné le championnat du monde de kitesurf, elle voit sa carrière brisée, dû à une triple fracture du gros orteil. Alors en couple avec Martin Scorsese, elle sombre dans une dépression profonde, se noie dans l’alcool, renonce à tous ses biens, brûle sa villa, et change de nom. Elle vis actuellement dans un taudis dans lequel elle passe une bonne partie de son temps à regarder des films de genre et de science-fiction, essaye tant bien que mal de suivre des études de Russe à l’Université de Lausanne, et est plus récemment connue pour ses vidéos humoristiques sur YouTube, qui lui valent un bon petit succès en suisse romande.
Ryan Nicholson

Ryan Nicholson
Ryan Nicholson aime les films d’horreur purement et simplement. Il a commencé dans le monde du cinéma en gagnant un prix en tant que maquilleur d’effets spéciaux, mais l’écriture et la réalisation ont toujours été dans sa ligne de mire. Après avoir fait saigné internet au goutte à goutte avec son premier court-métrage Torched, Ryan s’est concentré sur l’écriture et la réalisation de son premier long métrage « Live Feed ». Depuis, il a continué d’écrire et diriger tous les films produit ultérieurement chez Plotdigger Productions, dont Gutterballs, Hanger, Star Vehicle et une foule de projets en cours, y compris le slasher du lycée Famine et la créature caractéristique Big Fucking Monster. « Je fais des films que je veux voir », dit Ryan. « Je ne peux pas attendre que quelqu’un d’autre les fassent. » Interrogé sur le contenu ultra-violent et excessivement gore dans ses films, Ryan répond, « Je fais de plus en plus dans l’horreur. Je ne suis pas de l’école de pensée que montrer quelque chose hors de l’écran est plus efficace que le montrer à l’écran. Je tiens à tout montrer. Je ne laisse rien à l’imagination. » En regardant le travail de Ryan, on voit qu’il est homme de parole.
2011
Mathieu Berthon

Mathieu Berthon
On va la faire à la Vincent Marronnier du Groland si ça ne vous dérange pas : Né en mai 1984, dans le petite ville de Lyon, d’un père professeur de faculté et d’une mère sophrologue, le petit Mathieu grandit entre les animaux de la ferme et son poste de télévision qu’il ne quitte... que pour aller au lit. Alors qu’il ne brille pas vraiment par ses résultats scolaires, le jeune effronté hésite encore entre les métiers de démineur, gendarme ou même professeur de pelle- teuse… La découverte à 7 ans des films Ghostbusters et Robocop changera sa vie à jamais : il fera rêver les gens et deviendra saltim- banque du cinéma. Des années plus tard, l’adulte qu’est devenu Mathieu (en ce qui concerne le physique) s’oriente vers un BTS montage en école privée et décide, par la même occasion, d’endetter sur quatre ans ses heureux parents qui voient en cette institution l’endroit rêvé pour leur fils. Pendant ces deux heureuses années, le jeune apprenti réalise plusieurs courts-métrages dont Une Pause en 2005 et Passé sous silence en 2007. Tantôt acclamés, tantôt conspués par le public, ses courts font cependant le tour de la France dans divers festivals et lui permettent de rencontrer de nombreux réalisateurs. Après une année d’exil au Canada, il décide de tenter sa chance à Paris. D’heureuses coïncidences lui permettent de travailler sur plusieurs longs-métrages de genre et d’intégrer une société de post-production parisienne. Il y restera une année pour ensuite, en octobre 2008, rejoindre l’équipe du site web MadMovies pour lequel il réalisera de nombreux reportages et making-of. Coté réalisation, il réalise deux autres courts-métrages fauchés Très (très) Chasse et Tourist-A qui font eux-aussi la tournée des festivals de genre français et internationaux dont Fantasia en 2009. Septembre 2010, il produit, écrit et réalise son plus dispendieux court-métrage d’action hommage aux 80’s, Le Réserviste, qui sortira en DVD en septembre 2010 via la société de distribution Oh My Gore ! En parallèle, il aide à la diffusion du court-métrage de genre par le biais de séances de « Panic ! Cinéma » au cinéma Latina et aux nanars à « Pas de pitié pour les navets ! » dans un bar parisien, La Cantada II, dans le XIe à Paris.
Marie-Elsa Sgualdo

Marie-Elsa Sgualdo
Née en 1986 à La Chaux-de-Fonds, Marie-Elsa Sgualdo achève une formation en réalisation cinématographi- que à la HEAD-Genève en 2010. En 2009 elle rem- porte le grand prix Migros Neuchâtel-Fribourg pour la réalisation d’un futur métrage intitulé On The beach, dont le tournage aura lieu durant l’été 2011 dans le canton de Neuchâtel. Parallèlement à la réalisation de courts-métrages, dont Vas-y je t’aime (2009) et BAM TCHAK (2010), elle assiste des cinéastes tels que Christelle Lheureux, Delphine Jacquet, Ursula Meier ou Emmanuelle Antille sur différents projets. Proche des arts plastiques, Marie-Elsa s’intéresse aussi au théâtre.
Jean-Louis Costes

Jean-Louis Costes
Jean-Louis Costes est un performer français bien connu pour l’intensité hors-norme de ses spectacles, des mini-opéras qui mêlent actions, chansons et bruitisme. Il en a créé vingt depuis 1988, qu’il a présentés en Europe, aux Etats-Unis et au Japon. Les performances de Costes traitent autant de sujets de société que de l’intimité de l’individu. Il les interprète dans une transe convulsive qui fait penser à la fois à Artaud et au Vaudou. Par le cri et l’outrance, il tente de conjurer tous les démons du monde moderne.